L’huile de palme est couramment et abondamment produite sur le territoire congolais. On la sert, c’est le cas de le dire, à toutes les sauces. la cueillette des régimes de noix est l’apanage des hommes, l’extraction de l’huile (photo) celui des femmes. Le palmier est avec le manioc, le végétal omniprésent et polyvalent de la cuisine congolaise qui ne s’en passe pas: tout est bon dans le palmier. La sève de l’arbre fournit un « vin » dont la teneur en alcool augmente au fur et à mesure que l’heure passe, et elle peut tirer à plus de quinze degrés au crépuscule. la noix de palme bouillie encore chaude est une gouleyante friandise. On peut la saupoudrer de sucre ou consommer telle quelle. L’amande, une fois la coque brisée à même le sol avec des pierres, sert à fabriquer une huile aux vertus cosmétiques sans égal. (« Le Petit Futé, République Démocratique du Congo »)